Traduit dans une quarantaine de pays, l’écrivain algérien Yasmina Khadra poursuit une trajectoire littéraire régulièrement couronnée de succès.
Son œuvre enracinée dans son époque, est marquée par un talent certain de narrateur, par un rapport affectif et d’orfèvre à la langue française et par un parcours personnel atypique.
C’est à Paris où il vit depuis plusieurs années que Mona Makki l’a rencontré à l’occasion de la sortie de son roman L’équation africaine.

Né en Égypte au temps du roi Farouk, Gilbert Sinoué s’est installé en France en 1968.
D’abord parolier, notamment de Claude François et Dalida, il écrit depuis la fin des années 80 des biographies et de nombreux romans historiques se situant souvent en Orient.
Il a publié en 2010 “Le Souffle du jasmin“ et “Le Cri des pierres“ et en avril 2011 “12 femmes d’Orient qui ont changé l’histoire“.

L’écrivain égyptien Alaa El Aswany dont la notoriété a largement dépassé les frontières du monde arabe, notamment grâce au succès de son roman L’Immeuble Yacoubian, est également l’une des figures majeures du mouvement populaire qui a conduit aux bouleversements historiques que connaît l’Egypte actuelle. Mona Makki l’avait rencontré chez lui au Caire.

Poète, romancière et auteur dramatique, Andrée Chedid s’est éteinte à Paris, sa ville de prédilection, pour laquelle elle avait choisi de quitter son Égypte natale en 1946.
L’auteur du “Sixième jour“, de “L’Autre“, et de “L’Enfant multiple“, retrace dans un entretien qu’elle avait accordé à Mona Makki, les étapes d’une vie singulière entièrement vouée à l’écriture et au goût de l’universel.

La littérature africaine est relativement jeune. Du mouvement de la négritude à aujourd’hui quelques décennies seulement et pourtant déjà une production foisonnante et plurielle. Né au Congo-Brazzaville, professeur de littérature francophone, Boniface Mongo-Mboussa est l’auteur de l’essai Désir d’Afrique qui retrace l’histoire d’une écriture trop souvent méconnue. Mona Makki l’a rencontré.

Le Congolais Alain Mabanckou, prix Renaudot 2006, auquel le magazine Espace francophone consacre cette émission-portrait, est la figure de proue d’une nouvelle génération d’écrivains africains qui font craquer les carcans du roman et enflamment la langue française comme un feu de brousse.

Un mois après l’annonce du Prix Nobel de Littérature 2008, Mona Makki a accompagné Jean-Marie Le Clézio à Maurice, pays de ses ancêtres qu’il considère comme sa “petite patrie” et que son père avait décidé de quitter à la suite d’un sombre épisode familial souvent évoqué comme une rupture douloureuse dans l’oeuvre de l’écrivain.
Elle a réalisé sur place un long entretien où il se livre d’une façon “détendue”, et qui permet de mieux comprendre à la fois l’homme, jugé trop secret, et l’écrivain.
Afin d’éclairer la nature des liens qui unissent Jean-Marie Le Clézio et son “pays premier”, Mona Makki a interrogé des anonymes dans les rues de Port-Louis et de Mahébourg, et recueilli des témoignages plus intimes d’amis mauriciens parmi les plus proches: un universitaire-homme de média, une lectrice assidue indomauricienne... Jean-Marie Le Clézio, qui est membre du Prix des cinq continents de la Francophonie, s’exprime également sur son attachement à la francophonie et à ses valeurs.
Les lieux, évoqués notamment dans son livre Révolutions, rattachés à l’histoire de la famille Le Clézio sur l’île, et au retour tardif de l’auteur, à la recherche d’un “paradis perdu”, accompagnent des extraits lus par le poète mauricien Édouard Maunick

Le roman “L’immeuble Yacoubian” fut incontestablement un événement littéraire en Égypte bien sûr mais aussi dans beaucoup d’autres pays, notamment en France.
  Quelques mois à peine après sa sortie, le livre a déjà été adapté au grand écran et un feuilleton télévisé est en cours de préparation.
  Alaa El-Aswany, l’heureux auteur, parfaitement francophone, vit au Caire où Mona Makki l’a rencontré.

L’année 2006 fut l’année Senghor. Pour le centième anniversaire de la naissance du poète-président, chantre de la négritude, plusieurs manifestations furent organisées partout dans le monde en hommage à l’un des pères de la francophonie. Espace francophone a retenu quelques-uns de ces moments privilégiés ainsi que l’entretien qu’il avait accordé à Mona Makki à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française.

C’est à Diego-Suarez à l’extrême pointe Nord de Madagascar que Mona Makki a retrouvé le romancier Nicolas Fargues, auteur de One man show, de Rade terminus et plus récemment de J’étais derrière toi.
Une émission portrait d’un écrivain de la nouvelle génération et d’une ville chargée d’histoire.